Le choix de la lenteur
« Nous nous refusons tous les luxes, sauf le plus précieux : la lenteur. » – Nicolas Bouvier
Plus qu’un voyage, nous envisageons ces mois à vélo comme une transition vers un mode de vie plus doux, plus lent, plus en accord avec nos aspirations.
On s’accorde pour préférer ce luxe essentiel qu’est le temps aux richesses matérielles et au confort des vies accélérées.
Opter pour la lenteur, c’est choisir de vivre avec moins – moins d’objets, moins de sollicitations, moins de ressources, pour se concentrer sur ce qui est précieux : prendre soin de nos corps et cultiver nos esprits, notre imagination et ce qui nous relie aux autres.
C’est s’accorder les heures nécessaires au sommeil, à la méditation, à la créativité.
Se donner le temps d’observer le monde, de se connaître, d’explorer de nouvelles techniques créatives. De dessiner ce que l’on voit, de capter ce que l’on entend, de filmer, de graver, de peindre, et de partager ce que l’on retient de cette beauté-là.